Opérations réalisées
Objectifs Nikkor & Nikon
Nikkor-S 5 cm f/1,4
Cette optique était livrée avec un Nikon SP et avait quelques poussières minime.
Je ne suis pas un malade des poussières, j’ai déjà vu des optiques neuves qui en avait, et cela à aucune influence sur les images.
A mieux observer, il y avait une petite trace de champignon, c’est très fréquent.
J’ai donc démonté et nettoyé ce 5cm…
Pas compliqué, il faut en premier dévisser la bague arrière, et le bloc optique se retire.
Là où ça devient plus délicat, c’est pour retirer le groupe arrière. Les deux accroches sont profondes dans le fût et il n’y a vraiment que peu d’espace !
Aucun spanner ne permet le dévissage? J’ai donc modifié une prince brucelle courbe au Dremel et disque à tronçonner. Il faut le faire petit à petit pour arriver à atteindre les accroches.
Le nettoyage de la lentille arrière a été fait avec un mélange à 50/50 d’alcool isopropylique et eau oxygénée, en plusieurs fois. Les champignons ont disparu et la surface bien nette.
Remontage à l’inverse bien sur !
Nikkor H-C 5cm f/2 en 39 vissant.
Nikon 17-35 f/2.8 AFs
Une optique remarquable de qualité qui a remplacé le 20-35 AFd.
Celui-ci avait l’entrainement du diaphragme cassé.
De très nombreuses pièces, un circuit électronique imposant et le moteur SWF rendent l’intervention délicate.
Il a été nécessaire de démonter l’ensemble des éléments internes pour remplacer la pièce défectueuse.
Réparé, il fonctionne à nouveau parfaitement.
Nikon 14 - 24 f/2.8 AFs
Nikon 20mm f/2.8 AFd
Nikkor 55mm f/1.2
Après tous ces soins, il a été remonté et est de nouveau fonctionnel.
A l’usage, il faut considérer cette optique avec les performances de l’époque.
Nikon 20mm f/2.8 AI
Après ce traitement, ce 20mm a retrouvé sa brillance et sa netteté.
500mm f/8 - Catadioptrique
Un choc avait légèrement tordu la baïonnette, le mise au point était très ferme et beaucoup de champignons.
Le démontage n’est pas compliqué, le remontage beaucoup plus.
Quelques vis pointeaux maintiennent les différentes bagues, ce qui permet de désolidariser le fût et la partie avant.
La baïonnette a été redressée avec un étau inversé. Les hélicoïdales nettoyées et regraissées.
La lentille avant traitée contre les champignons, l’intérieur du fût également, les miroirs nettoyés.
Le remontage a été plus ardu. La remise en place des différentes bagues a été simple, grace à quelques repères et photos .
Par contre, le remontage de l’hélicoïdale a été ardue, les fraisages ont une position très spécifique..
Les optiques à miroirs, construites selon le même principe que les télescopes, n’ont pas très bonne réputation.
Qualité image médiocre, mise au point difficile, faible luminosité, effet d’arrières plans en » donuts » sur les points brillants
pas toujours apprécié. Il est vrai que dans une série d’images, trop d’effets des optiques à miroirs lassent.
Pourtant… Un décalage volontaire de la mise au point permet de faire des effets picturaux que personnellement j’apprécie.
Micro Nikon 60mm f/2.8 AF
Ce 60mm est le modèle AF des célèbres versions précédentes de 55mm à mise au point manuelle. Banal problème de mise au point.
Banal, car contrairement au modèles manuel, la mise au point ne se fait pas par des rampes hélicoïdales graissées, mais par un système de glissières.
Il arrive rarement qu’une de ces glissières se dévisse un peu, et bloque ou ralentisse le mécanisme.
Démontage complet, contrôle des glissières de mise au point, démontage et remise en place des glissière avec du frein filet, test à f/2,8.
Nikon 50mm f/1.4 pré AI
Ce 50mm f/1.4 est un grand classique du genre. Il a subit des évolutions esthétiques, mécaniques et optiques au cour de sa production.
Un peu usagé, mais les versions pré AI tout métal le sont souvent, son problème était sa mise au point trop ferme.
C’est habituel, avec le temps et l’utilisation, les lubrifiants perdent leurs qualités.
Démontage complet des hélicïdales, nettoyage, graissage. Contrôle du diaphragme et de l’état des lentilles, remontage.
Nikkor 135mm f/2.8
description
J’ai reçu en cadeau d’un ami très récent des USA, ce 135mm Nikkor en pièces.
Son propriétaire n’arrivait pas à le remonter.
Les vis étaient très soigneusement classées dans des petites boites, selon l’ordre des démontages.
J’ai fait un remontage partiel pour tester la mise au point qui Était légèrement décalée vers l’arrière.
Une erreur très classique est de retirer le guide linéaire des bagues hélicoïdales, sans prendre de repère de positions.
La bague arrière après son remontage était décalée d’un cran, ce qui est infime, mais ne permet plus la mise au point sur l’infini.
Cette optique comporte également un ajustage par la pièce qui bloque la bague de mise au point sur la position infini et distance minimale.
Pour éviter de démonter la bague hélicoïdale et de passer un long temps à rechercher la bonne position, j’ai tenté un ajustage avec la pièce de blocage du point.
La différence de position a été de moins de 2 millimètres. Le contrôle a donné une mise au point parfaite sur l’infini et la distance la plus courte.
De toute évidence, Nikon avait prévu cette possibilité d’ajustage, car dans d’autres optiques de la même marque, la pièce de blocage est fixe.
Il y a quelques détails important à savoir pour cette optique.
1/ Il faut impérativement démonter la lentille arrière et sa protection pour replacer correctement l’entrainement de la sélection du diaphragme.
2/ La bague d’indication de la profondeur de champs doit être collée sur la bague chromée pour avoir un positionnement correct.
3/ Le démontage du groupe avant se fait en trois temps.
a/ retirer la vis pointeau ‡ travers un trou dans le pare-soleil.
b/ dévisser la bague porte filtre à l’avant, avec un bouchon en caoutchouc au bon diamètre.
c/ dévisser le groupe optique avant, au spanner.
Le remontage est un classique Nikkor, chaque pièce a une place logique, le plus simplement qu’il est possible de faire une optique.
Micro Nikkor 55mm f/2.8
Les 55mm micro ont deux problèmes fréquents.
1/ La bague de mise au point trop ferme. 2/ Le diaphragme huileux.
Dans les deux cas, il faut retirer le groupe otique du fût principal. Cela commence par le démontage de la baïonnette arrière. ( attention, les vis sont scellées au vernis, utilisez du dissolvant).
Le bloc optique est maintenu par 3 vis en interne.
Pour la bague de mise au point, c’est, dans la majorité des cas, les fines rampes hélicoïdales du CRC ( correction de mise au point courte) qui est en cause, elle est située à l’avant du groupe.
Sont démontage n’est pas difficile, mais demande beaucoup d’attention. En effet un mauvais remontage détériorera la qualité optique. Pour cela, positionné sur l’infini, il faut marquer des repères précis de positions. Bien sur, aussi les repères de séparations des rampes.
Il faut démonter le bloc du diaphragme, et faire un dégraissage si il est huileux.
Les rampe du CRC doivent être dégraissées, nettoyées et lubrifiées avec de la graisse fine et très parcimonieusement.
Le remontage se fait à l’inverse du démontage.
Nikkor 35mm f/2.8 modèle précoce
Pourquoi » précoce » ?
A la sortie du Nikon F, une gamme d’optiques a été crée en même temps. Elles sont nommées les » TickMark « .
Ces otiques sont rares et recherchées par les collectionneurs.
Par la suite, une autre gamme d’optiques a été crées qui sont mécaniquement très proches des TickMark, mais la numérotation les diffèrent.
Le démontage est très différent des optiques Nikkor pré AI, en particulier la bague des diaphragmes qui n’est pas à emboitement, mais vissée.
Nippon Kogaku Nikkor C 35mm f/3.5
Ce Nikkor S 35mm f/3.5 était en très mauvais état. Il avait connu la noyade ou un long séjour en milieux humide.
Diaphragme rouillé, lentilles devenues ocres, mise au point bloquée.
Démontage du fut en des lentilles, traitement du métal du diaphragme qui n’a pas retrouver son aspect inital.
Traitement des lentilles, traitement de la rouille dans le fut. Graissage des hélicoïdales.
Remontage.
Au final, bien qu’imparfait, ce petit Nikkor a été de nouveau utilisable.
Nikkor 35mm f/2.5 Nikonos
Ce Nikkor 35mm f/2.5 Nikonos était en mauvais état. Bien que prévu pour être en milieux humide,
il présentait des traces d’attaque de champignon et un blocage général.
Sans doute quelques joints défectueux étaient la cause de cette dégradation.
La protection supérieure du levier d’armement était absent. Il a été remplacé par un petit bricolage » Home made ».
Un simple embout de pied de chaise en plastique au bon diamètre, retaillé et bien collé assure une protection identique à l’original.
Le démontage est relativement accessible, il faut avant tout observer que par sa compacité et ses commandes,
il y a des éléments différents en comparaison des Nikkors classiques.
Certaines pièces ont été nettoyées et dégraissées dans un bain d’alcool isopropylique.
Le traitement des champignons doit se faire autant sur les lentilles que sur les parties metalliques.
Démontage et graissage des rampes hélicoïdales.
Le remontage se fait à l’inverse du démontage.
Nikon 24 - 50 f/3.3-4.5 AF
Ce zoom Nikon 24 – 50 f/3.3-4.5 AF avait un problème de champignons sur de nombreuses lentilles.
Le démontage est simple pour intervenir. Il faut faire attention, cette optique est construite en polycarbonate à l’extérieur avec des vis spécifiques.
Les parties internes sont des classiques Nikon, verre et métal.
Le traitement des champignons, alcool isopropylique et eau oxygénée à 50 / 50.
Après ce traitement, ce zoom a retrouvé sa brillance et sa netteté.
Nikon Micro 105mm f/2.8 AFs G
Sauvetage…
Voilà une optique de grande qualité, tant sur le plan technique qu’optique.
Construction robuste, mais comme tout matériel photographique, il ne supporte pas un vilain choc.
Extérieurement, il semblait en bon état, mais il était devenu totalement inutilisable par un
enfoncement sur le côté à l’avant.
Résultat, plus rien ne fonctionnait, mise au point manuelle et auto totalement bloquée, en bref une optique bonne pour devenir un presse-papier.
Ces optiques sont un judicieux mélange de mécaniques relativement classiques (du type zoom)
et de gestion 100% électronique avec le fameux moteur SWF ultrasonique et en plus un stabilisateur.
Le démontage est extrêmement rigoureux, long et même dangereux, car il y a de très nombreuses nappes et fils soudés. Il faut faire cela avec au minimum un bracelet antistatique.
J’y ai passé, en gros, deux jours complets, d’une part pour le démontage, trouver et résoudre » les problèmes « , remonter partiellement pour des tests, etc etc.
La bague de mise au point avait un beau choc marqué, un léger voile et la bague avant était même un peu fendue.
L’avant se démonte en soulevant un cache en plastique collé autour de la frontale.
Elle laisse découvrir un grand nombre de vis noires. Le démontage permet de retirer la frontale.
Dessous, une autre série de vis chromées permet de retirer la bague avant.
A ce stade, il est possible de retirer la bague de mise au point.
Le choc n’était pas redressable, par manque de place et surtout très localisé.
J’ai donc opté pour un meulage interne, en réduisant l’épaisseur du métal et retrouver une forme plus logique.
Mais, ce n’était que le premier problème…
Le démontage du fut, d’une partie de l’électronique et des connecteurs se fait par l’arrière.
Démontage de la monture, de la protection arrière, du contacteur boîtier, du fut arrière par 4 longues vis sur l’extérieur,
(dont une déjà un peu massacrée).
Pour accéder totalement à l’intérieur de l’optique, il faut alors dévisser 3 glissières en téflon sur le côté du moteur,
démonter le bloc sélecteur de modes sans oublier de retirer la nappe préalablement déconnectée du bloc électronique,
3 vis dont une grosse qui est cachée sous le sigle VR.
On peut alors retirer la partie centrale du fut.
Ensuite, il faut déconnecter les nappes, dessouder des fils, sortir le moteur SWF ( les soudures doivent être totalement plates,
sinon le moteur ne sort pas ), démonter l’afficheur des distances, des balais, (dont un avait bien souffert), etc etc.
Le constat a été que la bague rotative qui entraîne le moteur était bloquée, en tout cas, la rotation manuelle demandait trop de force pour une optique AFs.
Elle est maintenue par deux grosses vis, qui fixent deux minuscules roulements à billes.
Les retirer n’a pas été simple et pour cause… Le fut interne était faussé. L’un des emplacements de rotation des roulements était devenu trop étroit et l’autre, plus large que la normale. Perdu pour perdu,
j’ai redressé petit à petit le fut interne (je garde la méthode confidentielle, vous me traiteriez de fou furieux !! ).
Finalement, les roulements ont retrouvé leurs fonctions, et au remontage, la bague d’entraînement moteur
a retrouvé sa souplesse et entraîne normalement le mécanisme de mise au point.
Le remontage est bien sûr à l’inverse du démontage, les soudures des fils sur les nappes sont très délicat,
pas de fer à souder trop chaud et bien sûr un peu de flux.
Le moteur fonctionne, fait la mise au point, bien qu’il ait un peu tendance à patiner.
Problème insoluble sans le matériel électronique Nikon de contrôle du SWF.
La bague du point est un peu ferme, mais utilisable. Une optique sauvée, même si ce n’est pas totalement parfait…
L’idéal aurait été de changer quelques pièces par du neuf, mais bon…??
Ce n’est vraiment pas le type d’optique que je préfère, vive la bonne mécanique classique.
Nikon 70-210 f/4 série E
J’ai comme une affection particulière pour les séries E.
Sans doute, car elles sont mal aimées, délaissées, trop amateur, pas assez pro, pas robustes, pas bonnes, etc etc.
Quelle erreur, il y a des perles reconnues qui valent bien les AI/AIs pour ne citer que le 100mm.
Trouvé pour pas cher au Japon, cette optique en parfait état esthétique avait quelques champignons.
Le démontage est relativement simple avec quelques points à ne pas négliger.
Pour la lentille arrière, démontage de la monture classique, sans forcer pour les 5 vis.
Retrait de la bague de diaphragme… Attention à la petite bille du crantage.
Démontage de la bague chromée 3 vis.
Démontage du tube avec les gravures de PdC 3 vis.
On la fait glisser vers l’avant.
Démontage du bloc arrière, 4 vis à têtes larges.
Repérez bien comment est la longue tige du diaphragme. Attention aux éléments du tirage mécanique.
On retire ce bloc, vers l’arrière, ce qui dégage le groupe de lentilles arrière.
Pour dévisser, mettre un peu de dissolvant, c’est collé. Il y a tout de même de belles lentilles bombées.
Démontage et traitement des champignons, puis remontage.
Le groupe avant est maintenu par une petite vis pointeau, toujours un peu de dissolvant avant de la dévisser.
Le groupe avant se dévisse classiquement, mais la prise est fine, j’ai utilisé un gant de jardin caoutchouté.
Traitement des champignons et remontage.
Le voilà tout beau !
Micro Nikkor 200mm f/4 AF
NIKON Beaucoup plus qu'une légende
Je décline toute responsabilité si vous abîmez vos jouets !!! Il y a aussi des professionnels pour faire ce travail 😉